CANTONALES 2004

 LES TRANSPORTS

Présentation
L"emploi   
L'action sociale
Le logement
L'ecole
L'environnement  
Les transports
Panorama sur le 92
Des liens utiles


Une transhumance de grande ampleur
53 % des habitants des Hauts-de-Seine travaillent hors du 92.
76 % des emplois des Hauts-de-Seine sont occupés par des non-résidents.

Une demande qui explose
D'ici 2015 toutes les études prévoient une progression de la demande de transports en commun de 50 %.

Le projet MUSE ruineux et inefficace
Coût : 1 Milliard de francs au km, alors que le tramway 150 millions de francs.
320 millions de francs d'études pour ce gouffre financier ont été payés par les altoséquanais sans qu'il ne voit jamais le jour

Les décisions du XII° Contrat de Plan pour les Hauts-de-Seine à réaliser d'ici 2006 ·
4 lignes de tramway
Prolongation du tramway TVS de la Défense au pont de Bezons et de la mairie d'Issy à la Porte de Versailles.
Prolongation du tramway T1 de Saint Denis à la gare de Colombes, en direction de la Place de la Boule à Nanterre.
Réalisation d'un tramway Chatillon/Vélizy/Viroflay Prolongation de 2 lignes de métro·
Ligne n° 4 jusqu'à Bagneux Ligne n° 13 jusqu'à Gennevilliers/Le Luth
Le groupe communiste au Conseil régional d'Ile de France propose·
la gratuité des transports pour les chômeurs,
une carte de transport unique pour tous les Franciliens.

Un constat s'impose : la question des déplacements des personnes avec une offre insuffisante de transports collectifs demeure un des problèmes les plus aigus. Elle est au cœur des difficultés de nos concitoyens, notamment en Petite Couronne.
Malgré des choix nouveaux effectués par l'exécutif régional en faveur des transports en commun, qui ont infléchi les orientations précédentes, des tendances lourdes demeurent.

Elles résultent pour une large part, des choix effectués durant des décennies par des exécutifs de droite et le patronat, avec le bouleversement des lieux de production dans le but de rentabilité maximum, une politique ségrégative d'habitat repoussant toujours plus loin certaines populations.
Ces politiques ont eu comme conséquences : l'éclatement des territoires, l'éloignement entre habitat et activité, un accroissement considérable de la mobilité, qui appelait de développer les transports en commun.

Face à ce besoin, la réponse de la droite a été pendant des années de privilégier l'investissement routier en délaissant les transports collectifs, notamment de banlieue à banlieue.
La majorité UMP-UDF du Conseil général a été particulièrement a contre courant de ces besoins en faisant le choix du projet MUSE, projet à dominante auto routière, ségrégatif et ruineux pour les finances départementales.
Certains de ses membres, parlant même en séance de "tramwaymania", à l'égard de la proposition alternative des élus communistes de doter le 92 d'un véritable maillage en rocades de transport en commun avec l'utilisation, notamment, du tramway.

Dans la "charte 2000" des Hauts-de-Seine, on peut lire : "Muse est la seule solution à terme pour régler les problèmes les plus lourds de trafic et de transit à l'intérieur du département".

Les conseillers généraux communistes ont combattu avec pugnacité ce choix ségrégatif : tournant le dos à toute synergie avec les départements voisins ayant déjà des réseaux routiers surchargés, et ne répondant pas à la multiplicité et à la diversité des déplacements de courtes distances en progression à l'intérieur du département.

Aujourd'hui, l'action des conseillers généraux communistes, conjuguée à celle des populations et associations a payé ! Le projet MUSE est caduc.
Le Conseil général s'est "converti" avec retard au tramway et participe aux décisions du XII° Contrat de Plan impulsé par le Conseil régional d'Ile de France.

La réponse efficace à confirmer est bien celle d'un développement complémentaire entre des transports collectifs, type tramway, bus, pour de courtes et moyennes distances à l'intérieur du département et des transports collectifs lourds, sûrs et rapides (métro, RER) en rocades.

C'est une exigence pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens, dans leurs déplacements de travail, de loisirs avec les évolutions des modes de vie en Ile de France aujourd'hui.

Pour ces objectifs, le groupe communiste propose de réaliser ce qui a été décidé et de dégager des options et des financements pour préparer l'avenir et aller plus loin.

Réaliser complètement et dans les délais prévus les grands projets structurants de transport en commun concernant le Nord et le Sud des Hauts-de-Seine décidés au XII° Contrat de Plan. Il s'agit de projets importants pour les populations concernées. D'où l'exigence et l'inquiétude à l'égard de l'Etat pour qu'il respecte ses engagements.

Se situer dans une vision d'avenir avec la perspective du doublement de la demande de transport à l'intérieur de la banlieue à l'horizon 2015. C'est un développement énorme de l'offre de transport en commun en banlieue qu'il faudra réaliser. Des pistes sont à avancer : prolongation de T1 vers Rueil, une liaison reliant Issy-Plaine, via Chatenay à Antony, remettre en discussion la proposition ancienne du SDRIF de doter la Petite Couronne d'une rocade en métro.

Dégager des moyens financiers nouveaux. La réalisation et le développement des transports collectifs en dépendent. C'est ce que propose notamment le groupe communiste au Conseil régional d'Ile de France avec la restitution d'une partie de la taxe sur les produits pétroliers et une contribution plus forte des entreprises.

Le Conseil général doit contribuer à étendre le bénéfice de l'aide de la carte "Imagin R" aux étudiants. Ce ne serait que justice au regard de ce qu'il dépense pour le Pôle Léonard de Vinci.


Retour debut dossier cantonales

RETOUR à l'accueil du site