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Présentation
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Un constat s'impose
: la question des déplacements des personnes avec une
offre insuffisante de transports collectifs demeure un des problèmes
les plus aigus. Elle est au cur des difficultés
de nos concitoyens, notamment en Petite Couronne. Elles résultent
pour une large part, des choix effectués durant des décennies
par des exécutifs de droite et le patronat, avec le bouleversement
des lieux de production dans le but de rentabilité maximum,
une politique ségrégative d'habitat repoussant
toujours plus loin certaines populations. Face à
ce besoin, la réponse de la droite a été
pendant des années de privilégier l'investissement
routier en délaissant les transports collectifs, notamment
de banlieue à banlieue. Dans la "charte 2000" des Hauts-de-Seine, on peut lire : "Muse est la seule solution à terme pour régler les problèmes les plus lourds de trafic et de transit à l'intérieur du département". Les conseillers généraux communistes ont combattu avec pugnacité ce choix ségrégatif : tournant le dos à toute synergie avec les départements voisins ayant déjà des réseaux routiers surchargés, et ne répondant pas à la multiplicité et à la diversité des déplacements de courtes distances en progression à l'intérieur du département. Aujourd'hui,
l'action des conseillers généraux communistes, conjuguée à
celle des populations et associations a payé !
Le projet MUSE est caduc. La réponse efficace à confirmer est bien celle d'un développement complémentaire entre des transports collectifs, type tramway, bus, pour de courtes et moyennes distances à l'intérieur du département et des transports collectifs lourds, sûrs et rapides (métro, RER) en rocades. C'est une exigence pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens, dans leurs déplacements de travail, de loisirs avec les évolutions des modes de vie en Ile de France aujourd'hui. Pour ces objectifs, le groupe communiste propose de réaliser ce qui a été décidé et de dégager des options et des financements pour préparer l'avenir et aller plus loin. Réaliser complètement et dans les délais prévus les grands projets structurants de transport en commun concernant le Nord et le Sud des Hauts-de-Seine décidés au XII° Contrat de Plan. Il s'agit de projets importants pour les populations concernées. D'où l'exigence et l'inquiétude à l'égard de l'Etat pour qu'il respecte ses engagements. Se situer dans une vision d'avenir avec la perspective du doublement de la demande de transport à l'intérieur de la banlieue à l'horizon 2015. C'est un développement énorme de l'offre de transport en commun en banlieue qu'il faudra réaliser. Des pistes sont à avancer : prolongation de T1 vers Rueil, une liaison reliant Issy-Plaine, via Chatenay à Antony, remettre en discussion la proposition ancienne du SDRIF de doter la Petite Couronne d'une rocade en métro. Dégager des moyens financiers nouveaux. La réalisation et le développement des transports collectifs en dépendent. C'est ce que propose notamment le groupe communiste au Conseil régional d'Ile de France avec la restitution d'une partie de la taxe sur les produits pétroliers et une contribution plus forte des entreprises. Le Conseil général doit contribuer à étendre le bénéfice de l'aide de la carte "Imagin R" aux étudiants. Ce ne serait que justice au regard de ce qu'il dépense pour le Pôle Léonard de Vinci. |