CANTONALES 2004

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Panorama sur le 92
Des liens utiles


Au palmarès des dépenses d'investissement et de fonctionnement, rapportées au nombre d'habitants dans les départements de la Petite Couronne
La Seine Saint-Denis dépense : 94 €/hab.
Le Val de Marne : 78€/hab.
Les Hauts-de-Seine : 62 €/hab. (source étude 2003 des présidents des conseils généraux de France)

Etablissements scolaires en ZEP dans le 92 :
145 écoles primaires et maternelles
28 collèges11 lycées

Maternelles : En 1995, 50 écoles n'accueillaient pas les 2/3 ans
Aujourd'hui, elles sont 146

Quotient familial pour la restauration des collégiens.L'action des conseillers généraux communistes a payé !
Décidée en juin 2000, après 10 ans d'actions du groupe communiste, avec la communauté scolaire du 92, l'aide départementale à la prise de repas calculée selon le revenu des familles est en place aujourd'hui dans 52 collèges publics sur 90.Il reste à donner à ce dispositif sa pleine efficacité.

La dernière rentrée scolaire dans le 92 a confirmé que les difficultés de l'école et les revendications exprimées par les enseignants au printemps dernier demeurent.

Dans le primaire, les Hauts-de-Seine sont au plan national au 99ème rang pour le ratio du nombre de postes d'enseignants pour 100 élèves.
Le taux de scolarisation des moins de 3 ans demeure particulièrement bas (8 %).
L'éducation spécialisée connaît une situation catastrophique. Pour le premier, comme pour le second degré, la suppression des aides éducateurs se traduit par un déficit de 80 adultes dans les établissements.
Les annonces de Luc Ferry pour le dédoublement en CP resteront lettre morte dans le 92.

Alors que l'éducation est un formidable enjeu de société, l'école est malade.
La crise du système éducatif perdurera tant que l'on ne se donnera pas les moyens de lutter contre l'échec, les inégalités sociales et que l'on restera rivé au dogme de la réduction de la dépense publique.
Relever le défi de la réussite scolaire et d'une
formation de qualité, renvoie d'abord aux responsabilités de l'Etat et à ses choix.
Mais le Conseil général, à partir de ses compétences, a lui aussi les siennes.

Le Conseil général intervient au-delà de ses compétences à travers différents dispositifs (PREMIS, PAL, APRES...). Les élus communistes votent ces actions, mais avec lucidité sur leur caractère limité.

La politique du Conseil général reste handicapée par le choix élitiste et dispendieux du Pôle Léonard de Vinci au détriment des collèges, qui sont de sa responsabilité.

Ainsi, la subvention exorbitante de 15 millions d'euros au Pôle L. Vinci pour moins de 1 500 étudiants en filière propre est à comparer aux 14 millions d'euros accordés aux 55 000 collégiens des Hauts-de-Seine et au coût équivalent d'un collège neuf !

Le groupe communiste maintient sa critique radicale sur cette fac privée, payée par les contribuables, qui est une impasse et renouvelle sa proposition d'ouvrir une concertation entre les élus, le monde universitaire et les Pouvoirs Publics pour dégager un autre avenir.

Le Conseil général peut mieux faire au regard de ses compétences et de ses moyens en faveur des collèges, en optant pour des choix de discrimination positive et un soutien prioritaire aux établissements les plus exposés à l'échec.

Les propositions du groupe communiste pour une politique départementale scolaire plus ambitieuse, pour de meilleures conditions d'étude et de réussite scolaire et réduire les inégalités.

abonder et utiliser tous les crédits pour gros travaux de rénovation et mise en sécurité, insuffisamment consommés actuellement.
modifier les critères d'attribution des subventions de fonctionnement aux collèges, en tenant compte de leur situation, en premier lieu ceux des ZEP.
engager, à travers un véritable plan d'urgence, la construction de nouveaux collèges à effectif réduit autour de 500 élèves, en premier lieu dans les zones prioritaire, afin de favoriser une bonne dynamique éducative et une plus grande possibilité de suivi individuelle des élèves.
instaurer une nouvelle action de solidarité avec une
bourse de rentrée de 1 000 F. à tous les collégiens boursiers des Hauts-de-Seine (proposition que l'exécutif du Conseil général s'est engagé à mettre à l'étude).


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